Pourquoi la saga Hunger Games est épatante

Publié le par Chippily

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Je sais ce que vous allez me dire. D'accord, le nouveau Hunger Games est coupé n'importe comment (à l'aube du chapitre 13, à la page 290 précisément, ce qui nous laisse une bonne grosse moitié pour le dernier). Il y a un début, un milieu, mais pas vraiment de fin. 

D'accord niveau réalisation on aurait pu y aller plus à fond : délaisser la belle esthétique hollywoodienne quand Katniss se fait filmer en mode télé-réalité par la réalisatrice de Panem Cressida, et faire une image plus crue, plus réelle au final. On aurait même pu y aller à fond tout court, jouer le jeu de la propagande, inventer des exploits, mentir comme un arracheur de dents...

Mais n'empêche. Quelque chose a changé dans le teenage movie. Du personnage garçon "élu", avec un don qui le rend unique (cf Harry Potter au début des années 2000), nous voilà passés à la fille ordinaire manipulée de toutes parts : tout d'abord par le président Snow dans le début du deuxième volet (souvenez-vous), puis maintenant par les rebelles qui veulent en faire une figure héroïque dans ce troisième opus.

Et le réalisateur de ce Hunger Games 3.1, Francis Lawrence, de convier toutes sortes de références historiques pour envelopper le tout : imagerie kitsch de la propagande soviétique, guerre des images de chaque clan rappelant les conflits actuels, scène en caméra embarquée dans un building, qui n'est pas s'en rappeler cette photo d'un Obama glacial suivant avec attention en direct la traque de Ben Laden...

Allez, plus qu'un an à attendre (encore !) pour voir si la saga Hunger Games marquera définitivement les esprits en s'éloignant des autres franchises ados... (en attendant, cette chanson hante mon esprit, aaargh)

Publié dans CiNéMa

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