Les Seigneurs
En 3 semaines, "Les Seigneurs" a déjà rassemblé plus de deux millions de spectateurs. Mais le dernier film d'Olivier Dahan le mérite t-il vraiment ? Retour sur un long-métrage pour lequel le plus important, "c'est les trois points".
La mise en scène : 4/10. Avec Olivier Dahan aux commandes, forcément, on s'attend à quelque chose niveau réalisation. Et ça commence plutôt bien par une séquence bluffante retraçant la descente aux enfers de José Garcia. Puis ça continue toujours dans la même veine par une virée dans la maison de Ramzy, qui a des portraits aux murs...assez originaux. Et puis c'est tout. Car le reste du film est d'une platitude sans nom côté mise en scène, ou alors déçoit carrément (le kitschou "je le fais pour ma fille" ou alors le très ridicule symbole d'argent mimé par un entraineur peu scrupuleux).
Les acteurs : 6/10. Au lieu de proposer des contre-emplois à ces acteurs, Dahan s'inspire de leur persona pour leur proposer des rôles sur-mesures qu'ils savent exploiter à la perfection : Joey Starr est toujours le mec violent, Franck Dubosc est toujours le mec débile... Du coup, soit on adhère, soit on fait claquer bruyamment son siège et on part de la salle en grommelant.
L'impression finale : 6/10. On passe certes un bon moment devant "Les Seigneurs", mais le film n'atteint pas complètement son but, la faute à un scénario un brin paresseux. Mais à défaut des trois points, on parie que Dahan remportera haut la main les trois millions de spectateurs.