La (science) fiction de l'été : Moi moche et méchant 2, Pacific Rim et American Nightmare
Et oui, c'est fini. La saison estivale s'est terminée officiellement aujourd'hui, et avec elle se termine "la (science) fiction de l'été". Mini-critiques.
American Nightmare
Dans le futur, un jour spécial a été crée aux Etats-Unis : le jour de la purge, où tout un chacun a le droit de tuer qui il veut...
La bonne surprise de l'été. D'accord, on se doute dès le début du twist de fin, les personnages sont parfois un peu clichetonneux ou superficiels (par exemple, le méchant), on ne comprend pas tout le temps les motivations des héros (la fille disparaît, il faut la chercher absolument, puis elle redisparaît et tout le monde s'en fout complètement)... Mais ça fonctionne assez bien, la tension est présente, on ne s'ennuie jamais, et la pose de l'univers dans la première partie est très intéressante. A voir.
Moi, moche et méchant 2
Gru et ses Minions reprennent du service ! Mais cette fois-ci, pour la bonne cause : ils sont embauchés par une organisation top secrète pour démasquer un méchant très méchant...
Le grand drame de "Moi, moche et méchant" premier du nom est de ne pas avoir su exploiter comme il le fallait les Minions, petites bêbêtes jaunes à la salopette bleue entourant l'anti-héros Gru. C'est désormais chose faite avec ce deuxième opus, qui donne la part belle à leurs gags. Ajoutez à ceci une intrigue à la James Bond assez savoureuse, et vous aurez un film d'animation bien sympathique, qui s'effiloche un peu sur la durée, mais qui mérite le coup d'oeil.
Pacific Rim
Quelque part dans le Pacifique, une brèche s'est ouverte, dont sortent d'affreux, d'ignobles créatures extraterrestres, les Kaiju. Face à cette menace, les humains inventent une nouvelle arme : les Jaegers, des robots immenses. La guerre peut commencer...
Au "Chippily Show", on est franc. Alors, bien que je viens de vous faire gagner des affiches de "Pacific Rim" - très belles d'ailleurs, pour ça, y'a rien à redire - je vais vous dire ce que j'en ai vraiment pensé, du dernier film de Guillermo Del Toro : j'ai pas aimé. Le film gère mal ses personnages (soyons honnêtes, à la fin la fille ne sert plus à rien), son humour (le duo de scientifiques caricatural ne fonctionne pas du tout), sa narration (on n'arrête pas de passer du coq à l'âne), le tout en étant complètement balourd (l'éternel sacrifice, amené avec une finesse d'éléphant). A sauver quand même : des combats impressionnants visuellement et un caméo d'un grand habitué de la filmographie de Del Toro.