La (science) fiction de l'été : Le Dernier pub avant la fin du monde
Le poster entier de Mondo est à retrouver ici.
DES PRESSIONS ET DES POTES
Pitcho, mon pitch... His name is King. Gary King (aka Simon Pegg). Et il n'a qu'un seul but dans la vie : finir le barathon commencé dans son adolescence avec ses potes, dans la petite ville de Newton Haven. Mais les habitants semblent avoir bien changés depuis leur dernier passage...
Si vous suivez depuis quelques temps ce blog, vous le savez déjà : je suis une fan inconditionnelle de "Hot Fuzz", et je me suis poilée grave devant "Shaun of the Dead", les 2 précédents opus de la "Blood and Ice Cream trilogy" d'Edgar Wright/Simon Pegg/Nick Frost. Autant dire que c'est avec une hâte non dissimulée que j'attendais le dernier chapitre, tout d'abord prévu en octobre, puis sorti finalement en août : "Le dernier pub avant la fin du monde" ("The World's end" en VO).
S'il fallait qualifier en un seul mot ce troisième opus, je dirai assurément : surprenant. Là où l'on attendait une bonne grosse comédie truffée de gags, nous voilà devant un film moins drôle que ses grands frères, plus nostalgique, et même parfois, assez sombre. Bien sûr, on retrouve la fameuse guest-star anglaise, le gag des palissades, les petits détails qui méritent plusieurs visionnages, mais le mal-être s'est introduit dans "The World's end". Nick Frost et Simon Pegg, copains comme cochons dans "Shaun of the Dead" et "Hot Fuzz", s'engueulent vertement et en viennent même aux mains, et le film devient soudain grave quand il évoque un personnage perdu et bloqué dans l'enfance.
Ajoutez à ceci une histoire très longue à démarrer, et une scène finale "WTF" assez mal fichue, et vous comprendrez la certaine froideur vis à vis de ce film de certains critiques. "Le dernier pub avant la fin du monde", une légère déception ? Peut-être. Mais aussi la preuve que Edgar Wright peut parler de thématiques plus "adultes", le versant grave du film étant assez réussi. Et puis, il ne faut pas l'oublier, son fameux humour est tout de même bien présent.
Moins d'humour, plus de nostalgie, du mal à démarrer... Mais le barathon du "Dernier Pub avant la fin du monde" se laisse quand même bien boire...euh, voir.
